Des nouvelles ...
Le 11 avril 2015, s’est déroulée la 3e édition
des ateliers-découverte de psychogénéalogie organisée par l’APG
(association des professionnels de Généapsy).
L'APG se veut un lieu de regroupement, de rassemblement des professionnels de Généapsy : rencontrer des « aînés » et confronter sa pratique, se retrouver autour d'intérêts, de passions communes et œuvrer ensemble pour faire progresser cette méthode thérapeutique.
L’APG soutient la méthode et les outils d'accompagnement thérapeutique en Psychogénéalogie et Analyse Transgénérationnelle enseignés au sein de l'école GÉNÉAPSY.
Une journée qui s’est déroulée en plusieurs temps
La matinée fut réservée à l’espace des ateliers
Révéler les traces du trauma, animé par Cécile Juguet.
« En partant d’une question collective « Comment le trauma des différents conflits notamment celui de la première guerre mondiale s’exprime en moi ? » nous avons associé cette question et l’utilisation des cartes postales et photographies d’époque. Cet atelier nous a permis d’accéder à la symbolisation et à l’expression des représentations que nous avons de la guerre 1914-1918.
Sur les traces du souvenir, nous avons associé les mots et les images en élaborant un photogramme.
Des mots ont été répétés tels que : Colère, Pierre Tombale, Sacrifice, Ce qui est figé, Explosion, Secrets, Révolte, Tristesse, Perte de repères, Peur de la folie, Indicible, Ne peut se mêler, Parole qui ne se trouve pas, Impensable, Apocalyptique.
Des questions : - Comment mène-t-on l’homme à la guerre ? - Comment la souffrance s’exprime-t-elle ?
- Comment elle se manifeste dans notre quotidien ?
Le tirage au hasard d’une deuxième carte postale portant un autre thème « les impressionnistes » a permis une transformation des émotions et une ouverture.
Cet atelier a permis : de laisser s’exprimer beaucoup de profondeur et d’émotions et d’ouvrir de nouvelles pistes de travail personnel ».
Comprendre nos choix amoureux par le génosociogramme, animé par Michèle Orts.
« Cet atelier se proposait d’aller à la rencontre de son héritage familial par l’intermédiaire d’un génososciogramme de couples jusque la quatrième génération et d’un tirage de deux cartes.
à partir de la question « comment les cartes résonnent-elles dans mes choix amoureux aujourd’hui ? », certaines paroles libératrices ont été nommées
Et les mots se sont fixés, tels que : Liberté, élan, Loyautés au système, Prise de conscience.
Cet atelier a permis : une prise de conscience d'une fidélité envers le système familial ancestral d'une part, et du besoin d'un élan de liberté d'autre part.
Un éclairage sur des angles morts et l'ouverture vers un nouvel angle de recherche ».
L’empreinte de naissance, animé par Laure Buisson.
« Cet atelier se proposait de s’interroger ensemble sur les émotions en présence au moment de la conception et de la vie prénatale.
Des mots ont fait jour, tels que : Surprise, émotion, Créativité, Révélation…
Une question : Qu’est-ce que j’ai fait naître en moi ?
Cet atelier a permis : de libérer des émotions, d’avoir une vision nouvelle »
Trajectoire professionnelle et transmissions familiales, animé par Marion Rollin-Avot et Manuelle Sékély.
« Cet atelier se proposait de réfléchir à sa posture professionnelle au regard des trajectoires professionnelles expérimentées par ses ascendants.
Des mots se sont imposés, tels que : Force, Ressource, éclairer, Adaptabilité, Potentiel.
Cet atelier a permis de regarder son propre parcours professionnel sous un nouvel angle de vue, de récupérer de l’énergie dans son système familial pour avancer dans sa quête professionnelle et d’envisager une transformation de caractéristiques personnelles vécues comme des failles en ressources.
L’outil rêve éveillé libre a permis de ressentir dans le corps des conclusions jusqu’alors intellectuelles.
Les participants repartent avec l’envie, le désir d’aller explorer leurs quatre lignées ascendantes plus en profondeur ».
Découvrir ses racines par le mandala, animé par Brigitte Besset-Collet.
« Cet atelier se proposait de faire vivre une expérience de voyage pour se relier au pays de ses ancêtres et de prendre sa place dans le théâtre familial. Un rêve éveillé accompagné du son du « duduk » a facilité l’ouverture des portes de l’inconscient. Chacun(e) a pu vivre pleinement l’expérience de se connecter à un représenté d’un ancêtre et s’est permis de créer son mandala unique par les couleurs, les symboles, la calligraphie…
Au cours de cet atelier, des mots, des expressions ont émergé, tels que : Expérience sensorielle, Musique, Voyage, Spontanéité, éclairage sur une lignée, Méditation, Plaisir, Contact avec l’empreinte,
Expérience de réunification, de réconciliation, Intégration.
Une question : qui suis-je ?
Cet atelier a permis : des découvertes qui ont pu trouver du sens ».
La matinée s’achève ici et chacun(e) est parti(e) déjeuner.
Retour à 15 heures pour un temps de restitution de chaque atelier
Dans cet espace, un(e) porte parole de chaque atelier a expliqué ce qui s’est déroulé à l’intérieur de son atelier et a pu exprimer les différentes sensations vécues au sein de l’atelier.
Place maintenant au Théâtre transgénérationnel, par la compagnie Zelda Zonk
Cie dirigée par Jando Graziani acteur et metteur en scène, ayant suivi la formation Généapsy.
La troupe d’acteurs de l’atelier de Neuilly sur Marne a joué différentes scènes d’une situation transgénérationnelle imposée à partir d’une histoire réelle.
Montrer comment au travers de quatre générations, les angoisses perdurent et peuvent entraver le déroulement de la vie.
Et pour clôturer cette journée
À l’issue du spectacle, l’APGénéapsy a proposé un dernier temps de partage en grand groupe autour de ce qui s’est joué sur scène.
Débat animé par Constance Lanxade et Simone Cordier au cours duquel beaucoup d’émotions ont pu se nommer; des parallèles, des liens entre l’histoire jouée et des histoires racontées dans le public se sont créés; une vision nouvelle de vie d’époques lointaines et pourtant si proches a vu le jour.
Une journée, pleinement réussie …
… à l’année prochaine
